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Emilie Pillot - Photographe Plasticienne

Née en 1987, je suis originaire de Picardie; j’ai suivi des études d’Arts aux Universités d’Amiens et de Paris. Aujourd'hui, je vis et travaille principalement à Lille, Amiens et Rouen. En parallèle de mes études, j’ai multiplié mes expériences en travaillant et voyageant pour développer des projets personnels. Membre actif de plusieurs associations, j’ai expérimenté plusieurs domaines des arts de la scènes et du cinéma avant de me mettre à la photographie. Sélectionnée pour divers workshop (Vénézuela, Canada) et projets collectifs, j’ai continué de voyager et de questionner ma pratique. Au fur et à mesure je me suis dirigée vers des installations. Photographe plasticienne, depuis 2009, j’expose et publie mes travaux en France et à l’étranger. 

 

Ma démarche artistique questionne avant tout mon médium et l’acte photographique plus que son image. L’appareil photo apparaît comme un « leurre » pour approcher mon sujet et créer une rencontre. 

En multipliant les formes, je tente de restituer la rencontre entre le sujet et le photographe. Mes photographies représentent une enquête séquentielle autour de la disparition, de la mémoire, de la rencontre et de la rêverie. Pensée comme un scénario, ma photographie divisée, plurielle et littéraire offre une narration aux possibilités multiples. 

J’associe le nombre à la complémentarité, à la construction d’un univers en métamorphose  peuplé de personnes en quête de lien avec ses origines, ses semblables, à l’image du monde contemporain. J'invente alors un nouveau langage afin de pousser la curiosité ou l’incompréhension vers la réflexion, le dévoilement. Collectionneuse, je récolte de la matière pour l'analyser et la scénariser. A la manière d'une naturaliste, j'ai cette volonté d'étudier, d'attraper et d'exposer mes sujets.  Délibérément expérimental, ma photographie instaure un dialogue entre l'image fictive et l'image documentaire : un espace de trompe œil. Utilisant différentes formes photographiques, j'utilise avant tout les supports traditionnels pour les restitutions de mes enquêtes mélangeant les sources sociales, historique et les codes de différents mouvements artistiques.

 

Je m’intéresse à la nature formelle de l’objet que l’action photographique vient altérer à l’image de l’architecture du paysage urbain qui alimente ma démarche. Mon rapport à l’espace, au territoire dresse un panorama en mutation qui témoignent de l’organisation en strates comme une carte d’identité. j’aime l’idée du nombre, de l’accumulation comme autant de couche superposées qui traduisent une altération de l’image montrée, dévoilée. La ville, comme la photographie s’inscrit dans un découpage permanent où des brèches se forment. 

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